VIH, paludisme, tuberculose: Malachie Manaouda rassure sur la gratuité des médicaments

Face à la propagation de fausses informations concernant le paiement des médicaments et services liés à ces pathologies, le ministre de la Santé publique, dans un communiqué en date du 14 mars, affirme que ces services demeurent gratuits et accessibles à tous.
Pas d’inquiétude à se faire concernant la gratuité des médicaments et des services liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme. L’assurance est du ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, en réaction aux fausses informations qui circulent actuellement au sujet du paiement des médicaments et services liés à ces maladies.
Le gouvernement dénonce fermement ces rumeurs trompeuses et rassure tous les citoyens que les médicaments et services liés au VIH, à la tuberculose et au paludisme demeurent entièrement gratuits dans toutes les formations sanitaires publiques et les organisations à base communautaire affiliées à travers le pays.
Le ministre de la Santé publique appelle donc le grand public à faire preuve de sérénité et à ne se fier qu’aux communications officielles du ministère. « Il est essentiel que chacun reste informé par des sources fiables pour éviter la propagation de fausses informations qui pourraient nuire à la santé publique », peut-on lire dans ce communiqué.
Manaouda Malachie a en outre encouragé tous les professionnels de santé et les organisations communautaires à continuer leurs activités conformément aux directives nationales. Il a souligné l’importance de maintenir un service de santé fluide et efficace pour tous les bénéficiaires, afin qu’ils puissent recevoir les soins nécessaires sans interruption.
Il est important de rappeler que cette rumeur fait suite à la suspension temporaire des financements internationaux américains. Depuis la mi-janvier, en effet, la nouvelle administration américaine a suspendu son aide à l’international. Ce qui a eu un impact sur la prise en charge des personnes malades fortement dépendantes des subventions américaines.
Les États-Unis avaient établi un accord de financement de 21 milliards de F CFA sur cinq ans pour lutter contre le paludisme au Cameroun. De plus, depuis 2013, Washington a investi environ 301 milliards de FCFA dans la lutte contre le VIH/Sida. En ce qui concerne la tuberculose, les États-Unis ont également alloué 8 milliards de FCFA pour fournir un traitement préventif essentiel aux personnes vivant avec le VIH.
La suspension des financements américains a donc un impact significatif sur la prise en charge des maladies infectieuses au Cameroun. Mais le gouvernement camerounais s’engage à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la continuité des soins. Les patients peuvent donc se sentir soutenus et en sécurité, sachant que des efforts sont déployés pour maintenir l’accès aux traitements vitaux. Ces mesures visent à rassurer les patients et à leur garantir que leur traitement ne sera pas compromis.
Par Julien Efila