Lutte contre le chômage: UBA propulse la jeunesse au cœur de la finance

En six mois seulement, le programme GMAP de United Bank for Africa, transforme de jeunes diplômés africains en professionnels de la banque.
À 28 ans ou moins, avec un simple diplôme de licence en poche, des dizaines de jeunes Africains accèdent chaque année à une carrière bancaire grâce à UBA. Loin des concours fermés ou des réseaux d’élites, la United Bank for Africa démocratise l’accès au secteur financier avec son Graduate Management Accelerated Program (GMAP). Lancé en 2023, ce programme d’intégration express façonne déjà les futurs leaders de la banque, tout en s’attaquant à l’un des maux les plus persistants du continent : le chômage des jeunes.
« J’ai commencé comme stagiaire, avec pour seules ressources mon ambition et ma soif d’excellence », rappelle Tony Elumelu, président de UBA. Son parcours personnel inspire la philosophie du GMAP : créer une méritocratie ouverte où les jeunes talents peuvent s’épanouir, quels que soient leur origine, leur formation ou leur parcours. Au Cameroun, le programme a déjà connu quatre éditions. A en croire le top management de la structure bancaire, plus de 30 jeunes Camerounais ont été recrutés, formés et placés dans des départements clés de la banque, des opérations au marketing, en passant par la trésorerie et les ressources humaines. « L’accès est simple, mais rigoureux : tests, entretiens, sélection. Seuls les meilleurs intègrent la prestigieuse UBA Academy ».
« Le GMAP, c’est six mois d’immersion totale », résume Joël, du département des ressources humaines. Un mois type alterne une semaine de formation théorique en ligne et trois semaines de pratique en agence. L’approche est résolument transversale : chaque participant effectue des rotations dans plusieurs services, acquérant ainsi une vision complète du métier de banquier. Loraine Mewoli, diplômée en ingénierie télécom et membre de la deuxième cohorte, témoigne : « Je pensais finir au service informatique, mais j’ai été affectée au marketing. Aujourd’hui, j’adore ce que je fais. Ce programme m’a ouvert les yeux sur d’autres possibilités ». Pour elle comme pour ses camarades, le GMAP est bien plus qu’un simple emploi : c’est une école de leadership.
Cette ambition est pleinement assumée par la direction de UBA Cameroon. « Le GMAP n’est pas juste un outil de recrutement. C’est une fabrique de leaders africains », affirme Jude Anele, Directeur général de la filiale. L’enjeu, dit-il, est de bâtir une relève panafricaine, enracinée dans les réalités locales mais capable d’évoluer dans un environnement bancaire globalisé. « Le programme favorise par ailleurs la diversité culturelle et disciplinaire, intégrant des profils venus de formations variées. Ce brassage enrichit les équipes UBA et nourrit l’identité panafricaine de la banque, présente dans plus de 20 pays africains ».
En s’inscrivant dans une logique d’impact social, UBA démontre que le secteur privé peut être un acteur majeur de l’inclusion professionnelle. Le GMAP ne se contente pas de former : il transforme, en donnant aux jeunes les clés pour naviguer, innover et diriger dans un monde en mutation. De l’avis d’un jeune cadre d’entreprise, dans un continent où plus de 60 % de la population a moins de 25 ans, cette initiative prend tout son sens. « Elle offre un exemple concret d’action contre le chômage, sans paternalisme ni assistanat, en misant sur le mérite, la formation et l’audace ».
H.T