Le Robp’art promeut l’entrepreneuriat dans l’univers culturel
La première édition du Robp’art, qui s’est déroulée à Yaoundé du 26 au 27 octobre 2019, entend ouvrir un nouvel horizon à l’entrepreneuriat culturel camerounais.
Valoriser l’art camerounais. C’est le principal objectif du festival Royal Body Painting Art (Robp’art) qui s’est déroulé à Yaoundé. Pendant deux jours, les artistes plasticiens camerounais se sont partagé les expériences dans le but d’apporter une plus-value à la sphère culturelle, voire à l’économie camerounaise. Vernissage, expositions ventes et shooting ont, entre autres, meublé ce rendez-vous inédit de l’art plastique. Peintres, mannequins et photographes ont été sensibilisés sur la question du leadership dans l’entrepreneuriat. La journée du samedi 26 octobre, ils ont bénéficié des enseignements notamment sur les enjeux et objectifs de l’art dans la société, des techniques pour devenir un bon leader et des astuces pour un entrepreneuriat réussi.
« Aujourd’hui l’art n’est plus ce qu’il était. On relie l’art à tout ce qui est divertissement, ce qui est amusement et décoration. Pourtant l’art c’est de l’entrepreneuriat, c’est également du leadership. L’émergence de l’art au Cameroun est l’un des éléments fondamentaux pour lesquels on se bat. Raison pour laquelle on oriente les ateliers de samedi dernier pour donner une plus-value à cet élément qui est le vernissage de ce jour dimanche », justifie Richard Nguedel, promoteur du Robp’art. Considérée comme un carrefour d’échanges, la nouvelle plateforme a pour ambition de créer une fédération d’artistes, d’influenceurs qui partagent une vision commune. Notamment entreprendre efficacement dans le secteur artistique.
Relativement au rôle du leadership dans la croissance économique dans le secteur culturel, André Zanga, coach en développement personnel, indique : « Le leadership a ceci de particulier qu’il y a une vision. L’élément premier c’est d’avoir une vision vers où on veut aller, on veut y aller pour quel but. A partir de ce moment-là, on se dit qu’il n’y a plus quelque chose de négligeable et on apporte de la valeur justement à tout ce qu’on peut faire. L’art a permis de développer beaucoup de pays, même dans l’Antiquité il a permis de développer beaucoup de personnes, on devrait justement mettre l’accent dessus et il va permettre qu’on sorte des sentiers battus. L’art c’est l’œuvre d’esprit et sa permet justement à l’esprit de se développer et de s’élever ».
BODY PAINTING
Le body-painting est une discipline artistique extrêmement minutieuse et créative qui consiste à peindre sur le corps humain. Encore appelée peinture corporelle, la discipline jadis pratiquée par nos ancêtres connaît aujourd’hui une renaissance sous une forme modernisée. Peint sur la peau, il ne dure qu’un jour, ou quelques semaines au plus, dans le cas du « henné », des tatouages temporaires, ou tatouages à paillettes. Le Body art est aussi une sous-catégorie de l’art de la performance, dans lequel les artistes utilisent ou abusent de leur propre corps pour faire des déclarations particulières. Le body painting au Cameroun est marqué par les pinceaux des artistes tels que : Arnaud Clovis Keuleu plus connus sous le pseudo de Keulion, Mabel Ndongo, KPL Black et Richard Nguedel, promoteur Robp’art.
Fabrice BELOKO