Investissements: Plus de 2 378 milliards Fcfa des financements approuvés en 50 ans

Les interventions de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) se déclinent en une multitude projets, plusieurs études et des prises de participation qui rentrent dans le cadre de ses financements approuvés.
Depuis le démarrage de ses activités en 1977, la Bdeac a approuvé des financements à hauteur de 2 378,4 milliards Fcfa, répartis en 282 projets pour 2 356,6 milliards Fcfa, correspondant à 99,1% du volume global, 45 études pour 10,5 milliards Fcfa, soit 0,4% du volume global et 08 prises de participations pour un montant de 11,3 milliards Fcfa, correspondant à un volume global de 0,5%. Confortée par ces diverses interventions, l’institution bancaire régionale ambitionne de devenir le premier allié des Etats et des promoteurs publics et privés, dans une zone en constante mutation.
S’agissant de ses programmes spéciaux, la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale contribue au financement du développement des économies de la région Afrique centrale. En tant que tel, elle participe et met en œuvre différents programmes qui prônent pour l’essentiel, une véritable intégration sous régionale.
En phase avec cette dynamique et parallèlement aux financements octroyés au secteur privé, la Bdeac entend notamment jouer un rôle de premier plan dans le développement des infrastructures d’énergie, de transport, d’assainissement et de télécommunications des Etats membres de la CEMAC. Soulignons à cet effet que le développement des infrastructures est primordial pour le système productif de la zone CEMAC, car il permet de réaliser les économies d’échelle afin de réduire les coûts élevés des facteurs de production et de renforcer le marché commun.
Programmes spéciaux
Cependant, le financement des infrastructures mobilise des ressources financières considérables et cette action nécessite une synergie entre les différents acteurs ; cette synergie quant à elle se traduit par la mise en œuvre de ces programmes spéciaux.
La BDEAC est en phase avec cette dynamique. A côté des financements octroyés au secteur privé, elle entend notamment jouer un rôle de premier plan dans le développement des infrastructures d’énergie, de transport, d’assainissement et de télécommunication des Etats membres. Le développement des infrastructures est primordial pour le système productif de la zone CEMAC, car il permet de réaliser les économies d’échelle afin de réduire les coûts élevés des facteurs de production et de renforcer le marché commun.
Cependant, le financement des infrastructures mobilise des ressources financières considérables. Cette action nécessite une synergie entre les différents acteurs. Pour sa part, la BDEAC s’organise pour satisfaire les besoins infrastructurels des pays. C’est dans ce sens que la Banque a engagé plusieurs réformes visant à la mettre aux normes internationales afin d’améliorer la qualité de sa signature et lever de fonds à des conditions douces sur les marchés internationaux.
En fonction des pays, l’accent est mis, entre autres, sur les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de la transformation, des télécommunications, du tourisme, des services financiers et immobiliers, etc. Pour ce faire, les autorités de la sous-région mettent progressivement en place des programmes de réformes économiques et institutionnelles, parmi lesquelles l’amélioration de l’environnement des affaires, le développement des infrastructures, le renforcement des capacités des institutions, la consolidation du système éducatif et la formation professionnelle.
EM