Gouvernance: Le Minfi satisfait de la mise en œuvre du Pagfi 3

Louis Paul Motaze, le ministre des Finances, président du Comité de pilotage de la troisième phase du Projet d’appui à la gouvernance financière (Pagfi 3), a présidé, le 10 avril 2025, à Yaoundé, la deuxième session du comité de pilotage dudit projet.
Mention bien dans la mise en œuvre de la troisième phase du Projet d’appui à la gouvernance financière (Pagfi 3). C’est ce qui ressort de la session du comité pilotage dudit projet tenue le 10 avril dernier à Yaoundé, par Louis Paul Motaze, le ministre des Finances, président du Comité de pilotage. Pour la circonstance, le Minfi était entouré de Virginie Dago, Directrice de l’Agence française de développement (AFD) et de Berthe Jeanine Tsafack, Coordonnatrice du Secrétariat Technique d’Appui au Dispositif C2D (STADE C2D).
Outre l’évaluation de la première année de mise en œuvre du PAGFI 3, l’objectif principal de cette rencontre était de procéder à la validation du Plan de travail annuel budgétisé 2025 (PTAB). En ce qui concerne l’évaluation 2024, « l’on peut déjà se réjouir, notamment de la contribution du PAGFI 3 à l’optimisation du dispositif informatique SIM_BA, ce qui, apportera à coup sûr un élan nouveau dans la gestion budgétaire et comptable dans les Collectivités Territoriales Décentralisées dans un contexte d’implémentation de la nouvelle loi sur la fiscalité locale », à apprécier le ministre des Finances. Le partenaire Technique et Financier a par ailleurs exprimé sa satisfaction sur la mise en œuvre du Projet. Virginie Dago a tenu à « saluer l’engagement de l’ensemble des parties prenantes, les équipes du MINFI, nos partenaires techniques tels qu’Expertise France et le PSSFP qui, depuis le début du PAGFI, œuvrent avec constance à sa réussite… ».
La présente assise a aussi servi de cadre pour les différentes parties prenantes de définir la feuille de route 2025. « Ce Comité est un moment clé pour faire le point sur les avancées de 2014 et préparer ensemble les prochaines étapes. Car au-delà de chaque projet, c’est un système de finance publique plus robuste, efficace et au service des citoyens camerounais que nous contribuons à bâtir », à préciser la Directrice de l’AFD. Les travaux de cette session ont donc permis aux commissaires du PAGFI 3, de fixer le cap des prochains mois en validant à l’unanimité le Plan de Travail Annuel Budgétisé (PTAB) 2025 proposé par l’Unité de Gestion du Projet (UGP) Coordonnée par Sophie Boumsong, chef de la Division de la réforme budgétaire au ministère des Finances.
Sur financement de l’Agence Française de Développement (AFD), dans le cadre du troisième Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), le PAGFI 3 accompagne le Gouvernement du Cameroun dans le renforcement de la crédibilité budgétaire, l’amélioration de l’information budgétaire et comptable de l’Etat, des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) et des Etablissements Publics (EP), ainsi que le renforcement de la maîtrise des risques budgétaires liés aux Entreprises et Etablissements Publics (EEP).
Risques budgétaires
L’on se rappelle que Alamine Ousmane Mey avait procédé le 06 juin 2023, à la signature, par échange de lettre avec le Fonds Africain de Développement (FAD), d’un accord de prêt adossé au financement du Projet d’Appui à la Gouvernance des Finances Publiques (PAGFIP).
A travers cet accord de financement d’un montant de 10,220 milliards Fcfa destinés au financement du Projet d’Appui à la Gouvernance des Finances Publiques (PAGFIP), le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), venait une fois de plus de manifester sa disponibilité à contribuer à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement 2020 – 2030 (SND 30).
D’une durée envisagée de 4 ans (2023 – 2026), le PAGFIP a pour objectif de contribuer au renforcement de l’environnement institutionnel et organisationnel de la gestion des finances publiques, à travers la mobilisation accrue des recettes fiscales et la promotion de l’efficacité de la dépense publique. De manière spécifique, il est question d’améliorer la mobilisation et la sécurisation des recettes fiscales, de limiter les risques budgétaires à travers le contrôle et la maitrise de l’exécution budgétaire, de systématiser les pratiques en matière d’audits et de vérifications internes et externes, et de lutter contre la corruption et les flux financiers illicites.
En plus de sa composante support liée à la gestion du projet, le Projet d’Appui à la Gouvernance des Finances Publiques (PAGFIP) est articulé autour de deux composantes opérationnelles à savoir : le renforcement des capacités de mobilisation des recettes fiscales et l’appui au contrôle, à la transparence et à la redevabilité dans la gestion des finances publiques.
Oumarou Mey