Exercice budgétaire : Ce qui attend les Camerounais

Dans son discours du 31 décembre dernier, le chef de l’État a jeté les bases d’une année 2025 où l’avenir semble prometteur, mais exigeant tant pour l’amélioration des soins de santé que pour la construction, l’entretien et la réhabilitation des routes.

 

Le 31 décembre 2024, le président de la République a pris la parole pour dresser un bilan de l’année écoulée et esquisser les perspectives pour 2025. Dans cette traditionnelle adresse à la nation, les secteurs de la santé et des infrastructures routières, cruciaux pour le développement du pays, ont particulièrement attiré notre attention.

Dans le domaine de la santé, le président de la République a réaffirmé sa détermination à optimiser la prestation des soins en accentuant le perfectionnement du plateau technique des hôpitaux et l’intensification de la carte sanitaire. L’illustration de cette aspiration se trouve dans la mise en fonctionnement récente des hôpitaux régionaux à Ngaoundéré et Bertoua.

Toujours dans la perspective d’améliorer les performances de ce secteur, le chef de l’État a annoncé la contractualisation de près de 10 000 personnels de santé sur une période de cinq ans. Cette initiative vise non seulement à réduire le chômage des jeunes diplômés dans le secteur de la santé, en même temps elle améliorera la qualité des soins dispensés. En effet, la présence de professionnels qualifiés est essentielle pour garantir une prise en charge efficace des malades.

 Un réseau routier en souffrance

Sur le plan des infrastructures routières, le président a reconnu le sentiment de frustration des citoyens face à la dégradation des voiries. Il a souligné que cette situation impacte directement les activités économiques et contribue à l’augmentation des accidents de la circulation. En dépit des efforts consentis, il a admis que l’état actuel du réseau routier ne reflète pas les sacrifices réalisés pour sa réhabilitation. Les contraintes financières, la pluviométrie et les problèmes de gouvernance ont été identifiés comme des freins majeurs à l’amélioration des infrastructures.

Pour y remédier, le président a annoncé la réorganisation du Fonds routier afin d’accroître sa capacité à mobiliser les financements nécessaires. Cette mesure est essentielle pour garantir la réalisation des projets de construction, de réhabilitation et d’entretien des routes.

 

Julien Efila

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