Ekok: 16,4 milliards de F CFA au profit du développement durable

Le financement annoncé par le ministère des Travaux publics vise à améliorer les infrastructures socio-économiques autour du pont sur la Cross River, favorisant le développement durable de la région du Sud-Ouest du Cameroun.
S’inscrivant dans une démarche de développement intégré visant à transformer la vie des populations riveraines, le projet de construction du pont sur la Cross River, à Ekok dans la région du Sud-Ouest, prévoit la réalisation de plusieurs infrastructures socio-économiques afin de booster le développement local et régional.
Un financement de 16,4 milliards de F CFA destiné à soutenir cette initiative (BAD) a été confirmé le 15 avril dernier par le ministère des Travaux publics en présence des représentants de la Banque africaine de Développement (BAD).
Dans les détails, ce programme comprend une dizaine d’aménagements structurants. Parmi ces infrastructures, on retrouve la construction d’un giratoire de 700 m² à Bachuo Akakbe, à l’intersection entre la route Kumba-Mamfe et Bamenda-Mamfe, avec 200 m² de parkings pour véhicules, afin de fluidifier la circulation et de réduire les embouteillages.
À Ekok, plusieurs infrastructures clés verront le jour, notamment : le bitumage de 5 km de voiries, la réhabilitation du centre de santé ainsi que des écoles, avec des aménagements tels que des clôtures et des latrines sûres et plus hygiéniques pour les élèves.
Les logements seront également au centre du projet, avec la construction de trois immeubles de type R+2 pour loger le personnel du poste de contrôle transfrontalier de Mfum. De plus, une gare routière et des hangars de marché seront bâtis dans ce village limitrophe du Nigéria. La fourniture d’éclairage public et l’aménagement des systèmes d’adduction d’eau potable complèteront cette série d’infrastructure.
Le projet constitue un exemple de développement territorial équilibré, où prospérité économique et durabilité environnementale se conjuguent. La région du Sud-Ouest, souvent confrontée à des défis liés à l’insuffisance d’infrastructures, voit ici une opportunité de se moderniser tout en préservant ses écosystèmes. La construction de ces infrastructures socio-économiques doit permettre de renforcer la cohésion sociale, d’accroître la productivité locale et d’attirer de nouveaux investissements.
Les résultats obtenus jusqu’à présent portent la promesse d’un avenir meilleur pour les populations riveraines, qui bénéficieront d’un cadre de vie amélioré, d’un accès facilité aux services essentiels et d’un environnement plus sain. La réussite de ce projet pourrait également servir d’exemple pour d’autres régions du Cameroun et de la sous-région, en montrant que le développement durable passe par une synergie entre infrastructures modernes, services sociaux renforcés et gestion responsable des ressources naturelles.
La contribution de l’Union européenne, sous forme de don, sera également mobilisée pour soutenir la réalisation de ces projets à finalité socio-économique.
Julien Effila