Désarmement, démobilisation et réintégration: Les bons points de, Francis Faï Yengo

Sous sa conduite, le Comité national de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (CNDDR) a enregistré depuis 2018 des résultats probants avec plus de 4000 ex-combattants réintégrés.

Créé par le chef de l’État, Paul Biya, le 30 novembre 2018, le CNDDR a su s’imposer comme un acteur clé dans le processus de paix au Cameroun. Sous la houlette de son coordonnateur national, Francis Faï Yengo, de sa création à aujourd’hui, plus de 4000 ex-combattants ont rejoint les centres de désarmement, témoignant d’une volonté politique forte et d’une gestion efficace des ex-combattants ayant répondu à l’offre de paix du chef de l’Etat, Paul Biya.

Dans la région de l’Extrême-Nord, les centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration de Mora ont par exemple su répondre aux défis posés par la violence et l’insécurité causées par les combattants de la secte islamiste terroriste Boko Haram qui sévit dans cette partie du pays. Ici, près de 3000 personnes ont été accueillies. Cette région, durement touchée par les attaques de cette nébuleuse, a vu se dérouler des initiatives de réinsertion qui visent à restaurer la paix et la cohésion sociale. La dernière cérémonie de réintégration, qui a eu lieu le 18 décembre dernier à Meri, a permis à 700 ex-combattants repentis de bénéficier d’un programme de réinsertion sociale. Ces anciens combattants ont reçu des kits comprenant des outils et des ressources pour faciliter leur intégration dans la société, leur offrant ainsi des opportunités d’emploi et de formation.

L’engagement de, Francis Fai Yengo dans ce processus est indéniable. Son management dynamique et sa détermination à accompagner le chef de l’État dans sa quête de paix ont permis d’instaurer un climat de confiance entre les autorités et les ex-combattants. En intégrant des considérations de genre dans les programmes de réinsertion, sous l’impulsion de l’ancien gouverneur du Nord-Ouest, du Centre et du Littoral, le CNDDR a également su s’adapter aux réalités sociales du pays. La formation stratégique sur le genre, organisée le 20 août 2024, a renforcé les capacités du personnel de cette instance à intégrer ces enjeux dans les processus de désarmement et de réinsertion.

Les résultats obtenus ne se limitent pas seulement à la région de l’Extrême-Nord. D’autres régions, comme le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, touchées depuis 2016 par une crise sécessionniste, ont également vu des ex-combattants s’engager dans des programmes de désarmement, démobilisation et réinsertion. Près de 800 pensionnaires ont déjà rejoint la vie civile, bénéficiant de garanties de non-récidive. Ces initiatives témoignent d’une approche globale et inclusive, visant à offrir des alternatives viables à ceux qui ont été impliqués dans des conflits armés.

Le succès du « comité Fai » repose alors sur une vision claire et une volonté politique affirmée. L’administrateur civil, en tant que coordonnateur, a su mobiliser les ressources nécessaires et établir des partenariats avec divers acteurs pour garantir la réussite de ces programmes. Son engagement à promouvoir la paix et la réconciliation est un exemple à suivre pour d’autres pays confrontés à des défis similaires. Le « comité Fai » représente dès lors un modèle de réinsertion et de réconciliation. Les résultats obtenus depuis sa création sont le fruit d’un travail acharné et d’une volonté de restaurer la paix au Cameroun.

Julien Efila

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