Corridor Douala-Ndjamena: 4 entreprises chinoises raflent des lots routiers pour 140 milliards
Il s’agit d’un linéaire de 242 km réparties en lots sur l’itinéraire Ngaoundéré-Pont Salah-Pont sur la Bénoué.
Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre camerounais des Travaux publics (Mintp), vient de publier les résultats de l’appel d’offres relatifs à la sélection d’entreprises capables de reconstruire une partie du corridor Douala-Ndjamena pour un montant global de 139,8 milliards de FCFA. Il s’agit notamment du tronçon Ngaoundéré-Pont Salah-Pont sur la Bénoué (242 km), dans la Région de l’Adamaoua, porte d’entrée de la partie septentrionale du pays, venant du port de Douala pour se rendre au Tchad.
Quatre entreprises chinoises ont été retenues. Cgcoc Group a été déclarée adjudicataire du lot 1, Ngaoundéré-Bas de la falaise de Mbe (50 km), pour un montant de 46, 05 milliards de FCFA pour un délai d’exécution de 36 mois. Le lot 2, Bas de la falaise-Pont de Keroua (39 km), lui, a été attribué à China Harbour Engineering Company Ltd (Chec) pour un montant de 34,8 milliards de FCFA pour une période d’exécution de 24 mois. Le lot 3 n’a pas encore été attribué. Mais, le lot 4, Pont Salah-entrée Falaise-Pont Keroua (39 km) a été attribué à China First Highway Engineering. Enfin, le lot 5, Entrée village Ouro André-Pont sur la Bénoué (56 km) a été gagné par China International Water & Electric Corp (CWE) pour un montant de 31,09 milliards de FCFA. Délai d’exécution des travaux : 24 mois. Dans l’ensemble, les travaux doivent être livrés au plus tard dans trois ans.
Toutefois, précise le Mintp, « il est rappelé aux entreprises que dans un délai de trois mois à compter de la date de notification de l’ordre de service de démarrage des travaux, et après constat du non-respect des programmes de mise en place du personnel et du matériel ainsi que d’approvisionnement des matériaux et d’élaboration des documents d’exécution, le maître d’ouvrage entamera immédiatement la procédure de résiliation du marché ».
Cette partie du corridor est dans un délabrement accru. Ceux qui empruntent cette route peuvent passer plus de 6h de temps. Pourtant c’est un trajet qui devrait s’effectuer en 2h. Ce qui freine l’activité économique et augmente les risques d’insécurité routière.
O.M.
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