Contrôles routiers : Le délégué régional de l’Ouest appelle les automobilistes à se conforme

À travers un communiqué daté du 6 mai 2025, le délégué régional des Transports de l’Ouest interpelle les automobilistes de la région sur une stricte conformité avec les textes en vigueur relatifs à l’immatriculation des véhicules, à la détention de la carte grise et à la souscription à une police d’assurance.
Face à une recrudescence des infractions aux règles de base de la circulation routière, le délégué régional des Transports de l’Ouest, Biya Paul, a annoncé le 6 mai dernier une intensification des contrôles routiers sur l’ensemble du territoire régional. Cette opération, qui prendra effet à partir du 1er juin 2025, mobilisera des équipes mixtes composées du personnel de la délégation régionale des Transports et des forces de maintien de l’ordre. Ces missions cibleront particulièrement les véhicules ne disposant pas de plaques Cemac conformes, de cartes grises en règle ou de polices d’assurance valides. En effet, conformément à l’arrêté N° 94/004/A/MINT du 21 novembre 1999, « tout véhicule à moteur ou remorque doit impérativement être immatriculé avant sa mise en circulation », rappelle ainsi son communiqué. De même, l’article 101 alinéa 2 du Code pénal camerounais prévoit une amende de 25 000 FCFA pour tout contrevenant circulant sans carte grise.
Par ailleurs, le patron du transport dans la région de l’Ouest souligne que la législation en vigueur autorise également la mise en fourrière des véhicules ne disposant ni de carte grise ni de police d’assurance valide. « Les véhicules en infraction seront systématiquement mis en fourrière », avertit fermement le délégué Biya Paul. Cette mesure vise à assainir le parc automobile régional, à renforcer la sécurité routière et à limiter les conséquences des accidents impliquant des véhicules non conformes ou non assurés. Elle s’inscrit dans une volonté plus large des pouvoirs publics d’encourager la culture du respect des règles et du civisme sur les routes camerounaises. « Nous comptons sur la bonne compréhension et la collaboration de tous les automobilistes. « Il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières, mais d’une exigence légale en matière de sécurité publique », précise le délégué régional. Il invite par conséquent les usagers de la route à procéder sans délai à la régularisation de leur situation administrative.
Il faut le dire, la conformité des automobilistes à l’immatriculation des véhicules (carte grise) et à la souscription à une police d’assurance a plusieurs impacts tant au niveau individuel qu’à l’échelle de la société. Une immatriculation correcte permet d’identifier facilement le propriétaire d’un véhicule en cas d’infraction ou de délit. L’assurance permet de couvrir les dommages matériels et corporels causés à autrui, évitant que les victimes ne soient laissées sans recours. L’immatriculation et l’assurance sont des obligations légales. Leur respect réduit les infractions et les contentieux. Les contrevenants risquent des amendes, la saisie du véhicule, voire des peines de prison. Elle permet une gestion efficace du parc automobile et un meilleur contrôle fiscal. Avant l’entrée en vigueur stricte des contrôles, le délégué régional annonce que des actions de sensibilisation pourraient être menées en partenariat avec les médias, les syndicats des transporteurs et les autorités locales, afin d’éviter les désagréments qui pourraient survenir lors des opérations de contrôle.
Charles Totchum