Armand Claude Abanda invité en RDC
Ce sera du 5 au 7 décembre 2019 dans le cadre d’un grand colloque économique qui se tiendra à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).
Le Représentant résident de L’IAI est sollicité pour apporter son expertise dans le cadre de la révolution numérique et contribuer à la réalisation des grands projets de modernisation de la RDC. Le nouvel exécutif congolais compte, dans le cadre de la coopération Sud-Sud solliciter les meilleurs génies africains pour développer ce pays immensément riche en ressources naturelles.
Armand Claude Abanda est invité à Kinshasa comme expert du numérique avec à son actif la démocratisation de l’informatique au Cameroun (300 000 jeunes et femmes formés à la connaissance de l’outil informatique, 5000 ingénieurs de travaux informatiques formés). Rappelons qu’il a été élu à Durban (Afrique du Sud) en décembre 2015, meilleur manager africain pour l’autonomisation de la femme africaine grâce aux 103 350 femmes formées dans le cadre de l’opération 100 000 femmes dont la marraine nationale est Mme Chantal Biya, première dame de la République du Cameroun.
La participation d’Armand Claude Abanda tient aussi de son statut de PCA d’Enertic International qui œuvre dans la vulgarisation des énergies renouvelables. Il présentera à Kinshasa un projet de vulgarisation de l’énergie solaire pour cet immense pays. L’accord a été conclu le 14 octobre dernier à Libreville au cours d’une rencontre entre le PCA d’Enertic International et S.E. Germain Kambinga Katomba, vice-ministre congolais de la formation professionnelle, arts et métiers. Il sera accompagné dans cette mission économique congolaise par son Gabonais partenaire Christian Gaillard Obame, du Centre international des civilisations bantu (Ciciba).
FORUM
La sollicitation de l’expertise Camerounaise pour le développement numérique du Congo a été rendue possible grâce à l’immense Capacité de lobbying et de tact diplomatique de S.E. Mme Edith Noelle Ondoua Ateba, ambassadeur du Cameroun au Gabon qui a d’ailleurs reçu en audience notre compatriote Armand Claude Abanda , en tant qu’ambassadeur du pays siège de l’IAI, mais aussi dans le cadre de la préparation du Forum des universités et Grandes écoles Camerounaises (Fugec) qui se tiendra à Libreville dans la 2ème quinzaine du mois de novembre.
Par ailleurs, le représentant résident de l’IAI est appelé à prendre part en tant qu’intervenant à un colloque à la fonction publique camerounaise. Sur le thème « Quels outils pour la modernisation de la Fonction publique ? ».
Il sera question pour l’intervenant de relever le caractère stratégique et l’importance de l’intégration des progrès du numérique dans le fonctionnement des services publics, à travers la thématique « l’informatisation et la digitalisation du service public ». A cet égard, il s’appesantira sur : l’apport du numérique dans la simplification des procédures et dans le rapprochement de l’administration des usagers à travers la multiplication des interfaces à interactions digitales avec le public ; l’évocation des processus de digitalisation encours d’implémentation ou déjà en exploitation et, notamment leur impact dans la réduction de la fracture numérique et l’accessibilité et l’attractivité des services publics ; la présentation prospective de la société digitale optimale et le positionnement de la fonction publique moderne.
C’est en droite ligne avec les attentes du président de la République qui souligne, au nombre des leviers essentiels pour l’atteinte de notre ambition collective et consensuelle, la nécessaire modernisation de notre fonction publique pour la rendre plus efficace. « La fonction publique doit être au service du public. Elle doit tourner le dos à l’attentisme, à l’inertie, à l’immobilisme, et à l’affairisme, pour devenir plus efficace, se redonner une éthique, hisser ses performances à la hauteur des enjeux, et se tourner résolument vers la satisfaction de l’intérêt général ».
MODERNISATION
Cette inclination forte pour une fonction publique moderne est réitérée le 31 décembre 2018 dans son traditionnel message de vœux à la nation ; le Président de la République, évoquant les outils et axes indispensables pour opérationnaliser cette modernisation prescrit au Gouvernement la digitalisation des services publics pour mieux répondre aux attentes et besoins des populations. « Il est indispensable que nous fassions davantage pour intégrer les progrès du numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie. La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires » a – t-il déclaré.
Ce panel d’experts mettra en lumière les liens souvent étroits entre la réforme, le projet de modernisation et les outils de gestion. Par réforme on entend tous les actes de transformation de l’intervention de l’Etat sur ses moyens et ses finalités. Par « modernisation » on entend le projet de traiter les dérives de la bureaucratie en mettant en œuvre des méthodes alternatives de gestion souvent issues du secteur privé. Par outil on entend enfin les supports codifiés des pratiques de gestion (normes, procédures, applications informatiques, …).
Il convient donc dans le cadre de ce panel de cerner effacement tous les contours de l’implémentation de ces notions dans la dynamique générale de modernisation à laquelle le Chef de l’Etat engage notre fonction publique dans la perspective de l’émergence et de l’atteinte des ODD.
Lucie NGUIMBOUS