Afrique centrale : la FAO envisage de redéfinir ses priorités pour 2020-2021
Formulation, en vue, d’une feuille de route pour l’Afrique centrale en prélude de la conférence régionale de la FAO pour l’Afrique, des ministres de l’Agriculture, prévue au Zimbabwe en 2020.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
envisage de redéfinir de nouvelles priorités pour l’Afrique centrale sur les
deux prochaines années, a indiqué, lundi, Helder Muteia, coordonnateur du bureau
sous-régional de la FAO. Muteia s’exprimait dans un court entretien publié par
l’agence « Ecofin » à la veille d’une réunion de la 12 réunion de l’équipe
multidisciplinaire qui s’ouvre, mardi, à Libreville.
« Il s’agit notamment de l’identification des priorités sous-régionales pour le
nouveau biennium 2020-2021 et la formulation d’une feuille de route [Afrique
centrale] pour la préparation de la conférence régionale de la FAO pour
l’Afrique, des ministres de l’Agriculture, prévue au Zimbabwe en 2020 », a
indiqué Hélder Muteia.
Les révisions des programmes d’activité de la FAO sont faites régulièrement
pour chaque pays et pour toute une région, afin de définir les objectifs et les
priorités de chaque biennium. Ces objectifs et priorités ne s’éloigneront pas
généralement des domaines d’intérêt de la FAO pour l’ensemble de l’Afrique,
sauf avec des spécificités propres à la région.
Les acteurs doivent toujours se focaliser sur « les défis de la sécurité
alimentaire, de la nutrition et du développement durable ». La 12e réunion de
l’équipe multidisciplinaire de la FAO pour l’Afrique Centrale, sera axée sur le
thème : « Relever les défis de la transformation du monde rural et du
développement des systèmes agro-industriels inclusifs en Afrique centrale ». «
Elle permet de passer en revue les programmes de projets d’activité de chaque
pays dans la sous-région, afin qu’on puisse faire non seulement l’analyse de
nos activités, mais aussi de travailler sur l’identification des défis », a
précisé Hélder Muteia.
La réunion regroupera une centaine de participants. Il s’agit, entre autres,
des représentants de la FAO des pays de la sous-région (Cameroun, Congo,
Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo, Sao
Tomé-et-Principe et Tchad), leurs chargés de programme, les coordonnateurs de
projets sous régionaux, les chargés de communication, des fonctionnaires
techniques du bureau régional pour l’Afrique, basé à Accra au Ghana, et du
siège à Rome.
Prennent également part à cette rencontre des représentants des partenaires
techniques et financiers (Banque mondiale, BAD, UE, etc.), notamment des
Commissions économiques régionales (CEEAC et Cemac) et de leurs institutions
spécialisées, et des agro-industries de la sous-région.
Par Lassaad Ben Ahmed