Affaire Foberd Gabon : Le triomphe de la diplomatie camerounaise

Grâce à l’efficacité remarquable de Nga Eto Zam Edith Félicie, l’ambassadeur du Cameroun au Gabon, la diplomatie nationale a su surmonter une crise majeure avec ce pays frère, obtenant la libération des employés du groupe Foberd, jetés en prison le 05 décembre dernier pour commercialisation des produits impropres à la commercialisation.

 L’affaire Foberd Gabon, qui a secoué les relations entre le Cameroun et le Gabon, a mis en lumière l’efficacité et le professionnalisme de la diplomatie camerounaise, incarnée par son excellence, Nga Eto Zam Edith Félicie. En effet, cinq jours après l’arrestation des personnels et des dirigeants de ce groupe camerounais installé au Gabon, l’ambassadeur a su faire preuve d’une détermination sans faille pour obtenir la libération des détenus et la réouverture des activités de cette entreprise camerounaise.

Tout a commencé début novembre, lorsque des mouvements d’humeur parmi les employés du Groupe ont conduit à une inspection inopinée par les agents de l’AGASA. Cette inspection a révélé des accusations graves, notamment la présence de produits alimentaires avariés et d’intrants périmés destinés à la fabrication de produits Coca-Cola. Le 5 décembre, la situation a pris une tournure dramatique lorsque les éléments de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux) ont procédé à l’arrestation des cadres et dirigeants de la société, y compris Monsieur Mesmin Sigha, le coordonnateur général du Groupe pour le Gabon et le Congo.

Les méthodes employées par la DGSS ont été décrites comme violentes et intimidantes, suscitant une vive indignation au sein de la communauté camerounaise. Les arrestations ont non seulement mis en péril la réputation du Groupe Foberd, mais ont également menacé les relations diplomatiques entre le Cameroun et le Gabon. Face à cette situation alarmante, Mme l’ambassadeur a agi rapidement. Informée de l’incident, elle a immédiatement sollicité une audience auprès du ministre gabonais des Affaires étrangères.

Le 9 décembre, lors de cette audience cruciale, elle a exprimé son mécontentement face aux actions de la DGSS, soulignant le caractère abusif des arrestations et la violation des droits de l’homme. Le ministre gabonais, pris de court par la situation, a reconnu ne pas avoir été informé des arrestations et a promis de travailler à une résolution pacifique de l’affaire. Grâce à la persévérance de madame l’ambassadeur, la libération des dirigeants incarcérés a été obtenue dans les heures qui ont suivi.

La diplomatie camerounaise a ensuite continué à œuvrer pour la libération des autres employés. En moins de 24 heures, une deuxième concertation a permis de libérer sept autres membres du personnel. Ce succès a été salué comme un triomphe de la diplomatie camerounaise, illustrant la capacité de la diplomate à naviguer dans des eaux troubles avec compétence et détermination.

Il est important de noter qu’une source au sein de l’ambassade a déploré le fait que la plupart des employés camerounais de ce groupe au Gabon ne s’étaient jamais signalés auparavant. Cependant, l’ambassadeur a fait preuve d’un sens aigu de la solidarité nationale, affirmant que peu importe les circonstances, ces compatriotes méritaient d’être défendus. Son action a été guidée par un principe fondamental : la protection des droits de tous les Camerounais en terre gabonaise.

Les accusations portées contre le Groupe Foberd, bien que sérieuses, ont été réfutées par le coordonnateur général de l’entreprise. Il a expliqué que les produits avariés avaient été retirés des rayons et attendaient destruction, et que les intrants périmés avaient reçu une autorisation de prolongation de la part de Coca-Cola, conformément aux réglementations internationales. De plus, les allégations de licenciements abusifs et de disparités salariales ont été abordées, soulignant la nécessité d’une gestion plus équitable au sein de l’entreprise.

Cette scabreuse affaire a non seulement mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les Camerounais à l’étranger, mais elle a également révélé l’efficacité et l’engagement indéfectible de son excellence, Nga Eto Zam Edith Félicie. Ce triomphe diplomatique est un exemple éclatant de ce que peut accomplir une diplomatie proactive et engagée.

Julien Efila

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