20 bacheliers camerounais à la conquête des universités tunisiennes
Ils ont été reçus lundi dernier à Yaoundé, par l’Ambassadeur de Tunisie. Jalel Snoussi n’a pas manqué de leur prodiguer des conseils, devant faciliter leur intégration dans leur nouveau milieu d’études.
20 nouveaux bacheliers camerounais, pour la plus part des filières scientifiques (matchs, génie civil, génie électrique, informatique de gestion, tourisme et prothèse dentaire…), tous ayant obtenu au moins 14 sur 20 de moyenne générale à la dernière session d’examens officiels sont en route pour la Tunisie. Dans ce pays d’Afrique du Nord, ces jeunes garçons et filles vont poursuivre leurs études supérieures grâce aux bourses offertes par le gouvernement tunisien dans le cadre de la coopération culturelle et scientifique avec le Cameroun. Jalel Snoussi, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République tunisienne à Yaoundé a donc tenu à prodiguer quelques conseils aux bénéficiaires des bourses, avant leur départ. «Soyez de dignes représentants de votre pays en Tunisie. Concentrez-vous uniquement sur vos études», a-t-il lancé, au cours d’une réunion avec les nouveaux étudiants et à laquelle aussi a pris part une délégation du ministère de l’Enseignement supérieur, conduite par Wanah Litumbe, la Directrice de l’assistance et des œuvres universitaires. 26 bourses d’études ont été offertes aux Camerounais en 2018. Mais, seulement 20 dossiers avaient été déposés par des candidats et 17 ont été acceptés. Pour l’année 2019, 20 étudiants devront faire le voyage de Tunisie. Toutefois, le souhait du gouvernement tunisien est de voir de plus en plus de monde postuler pour des études supérieures en Tunisie. La question du déficit des postulants s’était déjà posée en 2019. Et la réponse avait été vite trouvée par Wanah Litumbe. En effet, «Il s’agit d’une bourse d’excellence. Il faut, pour postuler, avoir obtenu au moins 14 sur 20 de moyenne générale à l’examen du baccalauréat. Cette condition limite sensiblement les candidatures», avait-elle indiqué. Non sans préciser que l’une des recommandations faites aux bénéficiaires des bourses est de «briller par un comportement exemplaire en Tunisie.»
Jean Robert FOUDA